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Comprendre les Daytona Paul Newman "Sotto"
7 min de lecture
Peu de montres suscitent autant d’engouement que le chronographe Rolex Daytona « Paul Newman » dans le marché des montres de collection. Toutes générations confondues, le cadran dit « exotique » également surnommé « Paul Newman » par les collectionneurs a toujours déchainé les passions et crevé à de nombreuses reprises des plafonds aux ventes aux enchères.
Ces cadrans à la production très restreinte, ont été observés en quantité moindre sur les Rolex Daytona à remontage manuel de 1963 à 1972, notamment avec un succès mitigé à leur sortie.
Paul Newman s’est vu offrir une Daytona référence 6239 au cadran exotique dans les années 60 par son épouse, ce qui est à l’origine de la légende ainsi que de son surnom. Cette même montre a été adjugée pour la somme de 17 000 000$ en 2017 par la maison de vente Phillips à New York… un record !
Nous pouvons scinder les Daytona possédant un cadran « Paul Newman » en deux catégories, à savoir : en premier les références à poussoirs non vissés (6239, 6262, 6241, 6264), et les versions à poussoirs vissés garantissant un boitier étanche (6263, 6265, 6240…) plus rares et plus cotées sur le marché des montres de collection.
Chacune d’elles présentent des spécificités techniques et esthétiques telles que la couleur du cadran « Panda » (cadran blanc sous-compteurs noirs) ou bien « Panda inversé » (Cadran noir, sous-compteurs blancs), inscription Oyster sur le cadran ou non, poussoirs « millerighe » en fonction de la finesse des stries et de la période de production, cerclage de la minuterie en rouge ou non suivant la référence…
Pour bien comprendre le cas très particulier de cette montre exceptionnellement rare parmi les montres les moins produites et les plus convoitées, un peu d’explication est nécessaire sur ce qui en fait toute sa valeur et singularité à savoir : le cadran.
L’inscription OYSTER n’est introduite qu’à partir des poussoirs vissés, censés garantir un boitier étanche. Les poussoirs non vissés des premières références (6239, 6262, 6264) ne permettaient pas de garantir l’étanchéité de la montre, et par conséquent Rolex ne pouvait pas donner son appellation fétiche du boitier « Oyster » présente sur le cadran.
L’ordre du texte sous la couronne Rolex est alors communément désigné « ROC » par les collectionneurs
Rolex
Oyster
Cosmograph
Il existe quelques exceptions, sans explication officielle si ce n’est que nous pouvons imaginer un prototype ou tout début de série, avec des cadrans désignés « RCO » pour l’ordre du texte :
Rolex
Cosmograph
Oyster
Ces derniers rares exemplaires apparus sur le marché en salle des ventes sont constatés sur des références 6263 ayant quitté la manufacture Rolex circa 1969, soit le tout début de la production.
Le cadran RCO se distingue en deux sous-catégories à savoir le MK1 et le MK2, reconnaissables en partie à la lettre R de la signature Rolex.
Manufacturé par le célèbre cadranier Singer réputé pour la qualité de ses créations, le cadran possède la signature de l’entreprise frappé à son verso de la signature du fondateur : Jean Singer.
Rolex ayant une approche industrielle dans la conception de ses montres avec la sous-traitance auprès des meilleurs acteurs de l’industrie horlogère, il est tout à fait envisageable que le dessin du cadran Paul Newman ait été dessiné et soumis à Rolex par le cadranier Singer.
Un des éléments singuliers à ce début de production réside dans les poussoirs de première génération, surnommés « Millerighe » par les collectionneurs pour leurs stries (« milles lignes » en italien).
D’abord constitués de laiton avec un rhodiage en nickel (qui avait la fâcheuse tendance à se détériorer) puis plus tardivement faits d’acier, il n’est pas anodin de constater leur remplacement au grès des services Rolex par des poussoirs de génération ultérieure, plus faciles à manipuler et plus étanches dans leur conception. Se concentrer sur un exemplaire possédant ses poussoirs d’origine est alors primordial, une paire de millerighe étant tout simplement impossible à trouver…
La Rolex Daytona 6263 Paul Newman dans sa variante « RCO » fait partie du panthéon des 20 montres les plus importantes à posséder un jour. Choisie pour illustrer la couverture du livre « Montres rares » co écrit par Paul Miquel avec la préface signé par le légendaire Aurel Bacs de la maison Phillips.
Nous pouvons constater que les Daytona référence 6263 possédant ce rare cadran « RCO » déchainent les passions en salles des ventes, justifiant un premium conséquent en comparaison avec les versions plus classiques « ROC ».
Il est intéressant de noter qu'un exemplaire RCO « Tropical » a déjà été vendue deux fois aux enchères au fil des ans, la première fois chez Sotheby's « Important Watches », Genève, le 14 novembre 2010, pour 464 500 CHF et la seconde fois chez Phillips « START-STOP-RESET : 88 Epic Stainless Steel Chronographs », Genève, le 14 mai 2016, pour le prix remarquable de 1 985 000 CHF, quadruplant ainsi sa valeur en l'espace de six ans seulement…
Vous l’aurez compris, acheter ce type de montre demande une expertise sans faille, parfois contrevérifiée, afin de protéger ce qui doit s’avérer être un véritable investissement.
L’exemplaire proposé ici possède la faculté d’avoir été inspecté physiquement par le département Patrimoine de la maison Rolex à Genève dont nous joignons le devis, et d’avoir fait l’objet d’une inspection macro photographique minutieuse.
Vous trouverez ci-dessous l’expertise réalisée par l’expert indépendant Fabrice Guéroux, accompagnée des photos réalisées par Alliance Genève, partenaire des plus grandes maisons de ventes aux enchères.