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Les Rolex Cosmograph en or : les Daytona Oystersplit
4 min de lecture
Cet article s'intéresse aux rares cadrans de Cosmograph "Oyster", référence 6263 et 6265, dans leur version en or.
Fabriquées en or 14 et 18 carats, on estime que sur une période de 17 années, environ 1500 unités de Daytona 6263 et 6265 ont été produites en or, soit une production annuelle de 100 exemplaires environ. Il est probable même si nous n’avons pas les moyens de le prouver que la production des montres en or n’ait pas été linéaire sur la période, et que les productions aient été plus élevées les dernières années. En tout état de cause, on retrouve beaucoup plus de références en or sur la période 80-87 que sur la période 70-79 dans les ventes aux enchères des maisons les plus prestigieuses.
Entre 1970 et début 1988, Rolex a produit deux références de chronographes en version or, les 6263 et les 6265, soit les Cosmograph « Oyster » aux poussoirs vissés, aujourd’hui devenus légendaires et très recherchés... Plus de 36 ans plus tard, ces références font partie du panthéon de la montre de collection, les plus célèbres étant probablement celles équipées des différentes versions de cadrans Paul Newman.
Parmi la collection de 6265 et 6263, il existe pourtant des versions plus rares et bien plus difficiles d’accès que des versions Paul Newman. Parmi ces modèles, et c’est le sujet de cet article, la version Oyster Split, produite vers 1973 durant une période d’environ deux ans.
Tout comme les séries en acier, les premiers Cosmograph en or en version poussoirs vissés possèdent les inscriptions Rolex Oyster Cosmograph (ROC). Ces cadrans, appelés « Three Liners » sont les tout premiers de la production et font partie des pièces très rares des séries 6263 / 6265. Ces cadrans seront produits en version fond noir et version fond or (champagne).
A partir de 1971, Rolex décide de passer ses chronographes au COSC (Contrôle officiel suisse des chronomètres) et de le promouvoir sur ses cadrans à partir de 1973. Cela donnera naissance à une version de transition, toute aussi rare que la version Three Liners : la Oyster Split.
S’il est un facteur qui fascine les amateurs de Rolex, c’est bien la position des lignes de texte sur un cadran. Ce qui peut paraitre tout à fait anodin pour un néophyte est en fait très important pour le collectionneur averti. Nous avons d’ailleurs déjà parlé des interruptions d’une seule ligne ou des Daytonas “Floating” sur les Daytona Zénith...
Voici ici une autre configuration, avec un espace après la deuxième ligne de texte qui se finit par OYSTER. Connu sous le nom de “Oyster Split”, ce type de cadran que l’on trouve sur certains Cosmograph Daytonas en or présente également une désignation “Oyster” plus petite. Tout un poème, et un tirage extrêmement limité !
Illustration d'un Cosmograph 6265/8 avec son cadran noir |
Zoom sur le "split" entre Oyster et Superlative Chronometer |
Ci-dessus, on perçoit parfaitement en quoi la Daytona “Oyster Split” fait référence à l’espace entre les deux premières et deux dernières lignes de texte sur le cadran de la montre. Très peu de pièces portant ce cadran transitionnel (présent indifféremment sur les 6263 et les 6265) sont connues et sont apparues en salle des ventes.
Une version 6263 a été vendue en 2018 lors de la vente « Daytona Ultimatum » de Phillips pour un montant de 287.500 francs suisses. Il est assez facile d’argumenter que les indicateurs de prix sont très peu représentatifs, parce que les pièces sont particulièrement difficiles à sourcer et que les niveaux de prix atteints sont fonction du momentum (et de la maison de ventes !).
Une façon simple de regarder les choses est de dire que les chronographes Daytona en or sont particulièrement rares, et que les productions équipées d’un cadran « transitionnel » le sont encore plus, au même titre que certains cadrans exotiques.
Versions | 14k / 18k |
---|---|
Cadrans | Noir compteurs champagne Champagne compteurs noirs |
Lunette | MK1 |
Diamètre | 36.3 mm |
Mouvement | Rolex/Valjoux 727 |
Poussoirs | MK2 |
Remontoir | Séries 701 |
Bracelets | Oyster riveté / Jubilee / Milanais |
En conclusion, on en revient toujours aux mêmes préceptes, c’est la rareté qui engendre la valeur, d’autant plus quand l’intégrité est préservée. Avec une Oyster Split, que cela soit sur un 6263 ou un 6265, on a indéniablement affaire à un oiseau rare qui ne peut qu’attirer les collectionneurs les plus pointus. Attention en revanche, comme toujours, de bien s’assurer de la qualité du produit qui sera décisive pour la détermination et l’évolution de sa valeur.