41WATCH a su s’entourer des prestataires les plus sûrs et les plus rapides pour transporter les biens les plus précieux. Livraison assurée et sécurisée.
Tous nos produits sont garantis 100% authentiques.
Toutes nos montres ont fait l’objet d’une inspection et d’un service approprié par nos horlogers internes et sont garanties un an.
41Watch a constitué des partenariats privilégiés avec des prestataires financiers pour vos proposer des solutions de financement sur mesure.
L'histoire de la Rolex Submariner : une référence aux multiples évolutions
9 min de lecture
Au milieu des années 50, Rolex met sur le marché une montre sportive conçue pour la plongée, la Rolex Submariner, anticipant une demande croissante pour les montres résistantes à l'eau et à la corrosion.
Le premier modèle de la célèbre Submariner est présenté au public en 1954, au célèbre salon de Baselworld, sous la référence 6204. Historiquement, c’est la première montre grand public étanche jusqu'à 100m. La Submariner, classique parmi les montres sportives, va rapidement devenir la sportive de luxe la plus reconnue et a plus populaire.
Beaucoup de changements et d’évolutions marqueront les années jusqu’à aujourd’hui, où Rolex propose toujours ses versions « date » et « sans date », respectivement équipées des nouveaux calibres manufacture 3230 et 3235. Désormais, les montres sont étanches jusqu'à 300 mètres (1000 ft). Mais entre 1954 et 2022, beaucoup de références et de subtiles modifications ont marqué l’histoire.
La première Rolex Submariner, produite en 1953 et présentée au grand public en 1954, porte deux références différentes : 6204 et 6205. Aucune archive à ce jour ne permet d’affirmer laquelle des deux a été produite en premier. Deux montres quasi identiques... aiguilles or de forme droite, cadran laqué, marquage « Submariner à 6H », ou non (un détail qui restera sans aucune explication si ce n’est quelques spéculations sur une possible difficulté à l’époque d’utiliser « Submariner » sur le cadran d’une montre)…
Malgré cette irrégularité dans l’utilisation du mot, les référence 6204 et 6205 sont considérées comme les premières Submariner tant par la marque que par les amateurs et collectionneurs.
Ces deux références auraient très bien pu se retrouver sur le podium de la « référence la plus recherchée » mais la même année, Rolex sortira quelques exemplaires d’une autre référence, la 6200. La différence, d’un point de vue design, est plutôt marquante, surtout si l’on considère l’apparition de la fameuse aiguille Mercedes, du remontoir surdimensionné (Big Crown) et du très rare et célèbre cadran 3-6-9… Un trio gagnant pour les collectionneurs les plus avertis.
Suivront ensuite, quelques années plus tard, les références 6536 (petite couronne de remontage) et 6538 (Big Crown). Cette référence 6538 est notamment célèbre pour être la fameuse Rolex Submariner de James Bond portée dans "Dr. No" (voir plus bas). Le mouvement sera amélioré et portera la référence 1030. A noter une petite différence de production sur le 6536 : la 6536 est équipée d’un calibre 1030 standard et le 6536/1 est équipé d’un calibre 1030 COSC. A partir de ces références, toutes les montres seront équipées d’aiguilles Mercedes et d’un cadran indiquant l'indice de profondeur de la montre.
Si l’on se projette dans le contexte industriel horloger de l’époque, il est assez facile de comprendre les motivations des marques dans le domaine des montres de plongée. A chaque référence produite, les manufactures marqueront l’histoire, tant d’un point de vue technologique que d’un point de vue marketing, domaine dans lequel Rolex passera maitre.
Au début des années 1960, deux nouvelles références vont apparaître : la 5508 (Small Crown) et la 5510 (Big Crown). Les changements de cadrans durant ces quelques années sont très nombreux et il aura fallu aux experts et collectionneurs un certain nombre d’années pour « classifier » au mieux les différences, donnant naissance à toute une série de dénominations. Aujourd’hui, nous pouvons dire que grâce à un travail méticuleux de la part de nombreux spécialistes, il est possible de s’y retrouver, même si cela peut ne pas sembler évident pour tout un chacun.
Nous trouvons ainsi, sur les Rolex Submariner références 6200, 6204, 6205, 6238, 6236, 5508, 5510, premières 5512 et 5513, des cadrans laqués avec impressions or (gilt) mais aussi or/argent pour certaines d’entre elles. Il existe des sites de confiance classifiant ces cadrans, dont vous trouverez un lien dans cet article.
S’en suivront les références 5512 (version COSC) et 5513 (non-COSC), les deux dernières références équipées de cadrans Gilt laqués. Ces deux références se démarqueront des précédentes par l’apparition d’un épaulement de protection de chaque côté de la couronne. Jusqu’en 1964 environ, trois épaulements différents verront le jour, avant la version que nous connaissons aujourd’hui : épaulement carré (Square Crown Guard), suivi de deux épaulements pointus (Eagle Beak et Pointed Guard).
Début des années 1960, Rolex cesse d'utiliser le radium sur les index (et aiguilles), laissant place à un produit luminophore à base sulfide de zinc, chargé de tritium, produit bien moins radioactif que le radium.
Vous pouvez découvrir la totalité des cadrans des références 5512 et 5513 laqués sur le site "5513mattedial", une référence en la matière.
Seize années après l’apparition de la première Submariner, Rolex décide d’ajouter la date sur une toute nouvelle référence, la Submariner 1680. Nous sommes en alors en 1968. Ce n’est pourtant pas leur première plongeuse avec date, la Sea-Dweller, produite deux années plus tôt sur un marché exclusivement professionnel (développée pour la COMEX), affichait déjà la date. Il est possible que Rolex ait dû faire face à une demande croissante de la part du public pour une plongeuse avec date après avoir largement communiqué sur les performances de la Sea-Dweller. Cette dernière sera disponible au grand public à partir de 1967.
La première Rolex Submariner 1680 sera commercialisée avec un cadran qui deviendra un collector, le cadran « Red Submariner », en raison du nom Submariner qui apparaît sur le cadran quatre lignes en lettres rouges. Durant les années de production, de 1968 à fin 1975, la version « Red Submariner » sera livrée avec six versions de cadrans (MK 1 à 6), la plus rare d’entre-elles étant la MK1, très peu produite (un peu plus d’une année).
Fin 1975, le rouge disparait du 50, ainsi que la dénomination « Red Submariner », laissant place à la Submariner 1680 « White Dial ». Elle sera produite jusqu’en 1979.
A l'intérieur de la montre, nous trouvons le calibre 1575 à remontage automatique, déjà à l'œuvre dans la Datejust et la GMT-Master. Ce mouvement a été ultérieurement amélioré par l'ajout de la fonction "hacking seconds", qui permet de régler l'heure avec plus de précision.
La même année, Rolex prend une décision plutôt audacieuse et décide de lancer la toute première Submariner en or jaune massif. La Submariner Date, qui est la variante de montre la moins "outil" des deux, était le choix évident pour cette nouvelle itération. Pour de nombreux puristes, c'est le moment où la Submariner est passée de la montre-outil fonctionnelle à la montre de luxe de grande consommation. Quoi qu'il en soit, la Submariner Date en or massif 18 carats a été un succès, notamment sur le marché italien et américain.
Les 40 années qui suivront la production de ces « tool watches » seront marquées par de nombreuses évolutions techniques : étanchéité améliorée (profondeur), nouveaux mouvements, sans compter les nombreuses modifications esthétiques. En 2003, Rolex a célébré le 50e anniversaire de la Submariner en lançant l'édition anniversaire de la Rolex Submariner-Date (16610 LV), avec des caractéristiques distinctives telles que la lunette verte et le cadran Maxi (index de taille supérieure). La production prendra fin en 2010. En 2008, Rolex décide d’équiper ses Submariner d’un format de boitier supérieur, issu de sa célèbre GMT II (cornes et protège-couronne plus importants), ainsi que d’une lunette Cerachrom et d’un nouveau fermoir à réglage rapide. Ceci marquera l’année de la plus importante modification de cette célèbre plongeuse.
A l’occasion du salon Baselworld, en 2012, la référence 14060M (Rolex sans date) est replacée par la nouvelle référence 114060, boitier remplacé par un "Maxi Case", index "Chromalight", lunette en céramique, ressort de balancier parachromique bleu et bracelet "Glidelock".
Le second changement notable sur la Rolex Submariner aura lieu en 2020, année où cette légendaire référence passera de 40mm de diamètre à 41mm. Si ce changement ne plait pas à tout le monde, il est bon de noter un autre changement, tout aussi important, avec l’arrivée de deux nouveaux mouvements : 3230 (sans date) et 3235 (date). Le temps nous dira si ces mouvements pourront se vanter de la même fiabilité que leurs prédécesseurs, mais, connaissant les mouvements de la marque, il y a fort à parier que oui.
Référence | Diamètre | Matériau | Lunette | Mouvement | Production |
---|---|---|---|---|---|
126610LN | 41mm | Acier | Noire | 3235 COSC | 2020 - ... |
124060 | 41mm | Acier | Noire | 3230 COSC | 2020 - ... |
126610LV | 41mm | Acier | Vert | 3235 COSC | 2020 - ... |
126613LB | 41mm | Acier / Or Jaune | Bleue | 3235 COSC | 2020 - ... |
126613LN | 41mm | Acier / Or Jaune | Noire | 3235 COSC | 2020 - ... |
126618LB | 41mm | Or Jaune | Bleue | 3235 COSC | 2020 - ... |
126618LN | 41mm | Or Jaune | Noire | 3235 COSC | 2020 - ... |
126619LB | 41mm | Or Blanc | Bleue | 3235 COSC | 2020 - ... |
Référence | Dates de production |
---|---|
6200 | 1955 |
6204 | 1953 |
6205 | 1953 - 1957 |
6536 | 1954 - 1958 |
6536/1 | 1955 - 1961 |
A/6538 | 1957 |
6538 | 1958 - 1961 |
5510 | 1959 |
5512 | 1959 - 1978 |
5513 | 1962 - 1990 |
5517 | 1972 - 1978 |
1680 | 1966 - 1981 |
16800 | 1977 - 1987 |
168000 | 1987 |
16610 | 1988 - 2010 |
14060 | 1990 - 2002 |
14060M | 2002 - 2012 |
16610LV | 2003 - 2010 |
114060 | 2012 - 2020 |
116610LN | 2010 - 2020 |
116610LV | 2010 - 2020 |
116619LB | 2008 - 2020 |
La Rolex Submariner est apparue dans un certain nombre de films de James Bond. Sean Connery a porté une référence 6538 dans ses quatre premiers films. Dans Dr. No et Bons baisers de Russie, la montre était utilisée avec un bracelet en cuir, préféré par l'espion Matt West, tandis que dans Goldfinger et Thunderball, le bracelet avait été remplacé par un bracelet en nylon de type OTAN (le bracelet "G10" du ministère de la Défense n'a été mis en service qu'en 1973, et seulement en gris amiral sans rayures).
George Lazenby portait une référence 5513 avec un bracelet Oyster dans certaines parties du film Au service secret de Sa Majesté, tout comme Roger Moore dans ses deux premiers films Vivre et laisser mourir et L'homme au pistolet d'or, mais avec un bracelet 7206 "riveté". Timothy Dalton est jusqu'à présent le dernier acteur de Bond à porter une Rolex dans la franchise Bond. On le voit porter une Submariner Date dans son dernier film Licence to Kill. La référence est probablement une Rolex Submariner 16800 ou 168000, le film ayant été tourné durant l'été 1988. À partir de GoldenEye, James Bond porte des Omega Seamaster.