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Retrospective complète de la Rolex Daytona : son histoire
12 min de lecture
Nous nous sommes attachés chez 41WATCH à produire toute une série d’articles sur les montres mythiques, en retraçant leur histoire, et en rentrant dans tous les détails techniques qu’un lecteur avide voudrait connaître. Nous avions commencé par un article assez etoffé sur la Patek Philippe Nautilus 5711, et grâce aux nombreux retours positifs, il nous est apparu assez logique, dans un second temps, de nous attaquer à la saga de la Rolex Daytona. Le but de cet article n’est très certainement pas de ressasser la littérature fouillée qu’il existe déjà aujourd’hui sur les Rolex Daytona, à travers la toile notamment.
Cet article se penche sur les différents modèles Daytona avec une approche historique, chronologique et technique raisonnée vous donnant de façon objective tous les éléments pour vous guider dans votre achat, ou tout simplement pour que vous sachiez apprécier dans son contexte un modèle que l’on pourrait vous présenter. On ne pourra plus vous « coller » sur aucune subtilité.
A la lecture de l’article qui suit, vous serez notamment en mesure de répondre aux questions telles que : Qu’est-ce qu’une pré-Daytona, qu’est-ce qu’une BIG RED, combien de sortes de boutons poussoirs existe-t-il, qu’est-ce qu’un « 6 inversé », qu’est-ce qu’une patine « Patrizzi » ou bien encore comment reconnaître un cadran de service ? Tous ces éléments peuvent expliquer un écart de prix important sur une référence…
Cet article n’entend pas en revanche discuter des informations de marché sur les différents modèles, ces derniers sont disponibles sur notre blog...
Première phase
: de 1963 à 1987 - Rolex Daytona Cosmograph à remontage manuel
Deuxième phase
: de 1988 à 2000 - Rolex Cosmograph Daytona à remontage automatique 16520 calibre Zenith
Troisième phase
: de 2000 à 2016, Rolex Cosmograph Daytona à remontage automatique 116520 calibre Rolex
Quatrième phase
: de 2016 à 2023, Rolex Cosmograph Daytona à lunette céramique 116500 calibre Rolex
Cinquième phase
: la nouvelle référence 126500
6238 - 6239 - 6240 - 6241 - 6262 - 6264 - 6263 - 6265 - 6269 - 6270 - 16520 - 116520 - 116500LN - 126500
Big Red - Calibre Zenith - Floating Dial - Patrizzi - Paul Newman - Pre-Daytona - Six Inversé - Synthèse des "4 chiffres" - Synthèse des "Zenith" - Synthèse des 116520
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Rolex Daytona 6239 "Paul Newman"
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Rolex Daytona 6239 "Double Swiss"
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les vrais et faux cadrans de Rolex Daytona Paul Newman
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Rolex Daytona 6263 Sigma Big Red dite "de transition"
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Rolex Daytona 6265 Big Red
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premières variations de cadrans de Rolex Daytona 16520
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Rolex Daytona 16520 cadran porcelaine
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Rolex Daytona platine 116506 & 126506
Mariage du sport automobile et de l’horlogerie de prestige, la Rolex Daytona trouve ses racines au début du 20eme siècle avec le développement de prouesses techniques ainsi que des premiers records de vitesse.
Haut lieu des premiers records de vitesse, Daytona Beach en Floride doit particulièrement sa renommée à un homme audacieux : Sir Malcolm Campbell. Pilote automobile d’origine Anglaise, ce dernier consacrera une grande partie de sa vie au sport automobile et s’illustrera avec ses nombreux records, notamment au volant de son automobile surnommée « Bluebird », avec laquelle il établira un nouveau record à plus de 396km/h. C’est dans ce contexte du repoussement des frontières du possible que Sir Malcolm Campbell se fera remarquer par Hans Wilsdorf, fondateur de Rolex.
As du marketing, Hans Wildorf vit une fois de plus l’opportunité de communiquer sur sa marque, (ce qu’il avait fait en associant le nom de Rolex à la traversée de la manche, ou à l’ascension de l’Everest…), en offrant à Sir Malcolm Campbell le titre prestigieux d’ambassadeur Rolex.
Illustration de la piste de vitesse sur la plage de Daytona en Floride |
Ancienne publicité du modèle porté par Sir Malcolm Campbell |
Toutefois, l’intérêt de Hans Wilsdorf pour le sport automobile ne s’officialisera qu'en 1962 quand la maison Rolex devient le sponsor officiel de la course Daytona... Ce partenariat perdure encore aujourd'hui avec notamment la course des 24H du Mans.
Les productions des chronographes Rolex Daytona à remontage manuel se sont chevauchées, avec différents cadrans, évolution de mouvements ainsi que de subtilités telles que différentes lunettes, boutons poussoirs et fonds de boite.
Le premier modèle portant l’essence même du chronographe Daytona est la référence 6238 lancée début 1960 (61-62) et produite jusqu’en 1967 environ. Les premiers chronographes de la Maison genevoise ne portaient pas la mention « Daytona », on parle alors de la version « Pre-Daytona », avec la particularité d’être à remontage manuel.
Rare exemplaire d'un 6238 cadran blanc authentifié par Rolex Patrimoine |
Gravure de la référence à l'entrecorne |
Produit de 1963 à 1969, le chronographe Rolex ref. 6239 est animé par le calibre 72B ou 722 puis par le calibre 722-1. Il s’agit alors du premier chronographe (baptisé « Cosmograph ») ayant tous les aspects visuels de la Daytona mais qui n’en porte pas encore le nom. En effet, comme le montre un encart publicitaire d’époque (voir ci-dessous), le référence 6239 s’appelait initialement « Le Mans », allusion sans nul doute au fameux circuit automobile Français. Rolex signe désormais son allusion au sport automobile avec une montre au look « racé »...
Un exemplaire de 6239 cadran "silver" |
Le calibre Valjoux 72B équipant notamment la 6239 |
Il faut attendre 1965 pour voir l’appellation « Daytona » apparaître sur le cadran de la référence 6239. La référence connaîtra alors de subtiles évolutions au fil de sa commercialisation : poussoirs, graduations des lunettes ainsi que différents cadrans.
Rare exemplaire d'une 6239 "écriture bleue" |
Publicité pour la Daytona, alors appellée "Le Mans" |
Nous pouvons noter que les premières séries de lunettes portent la graduation 60-300 « units per hour » puis elle sera remplacée au cours de sa production par une graduation de 50 à 200 « units per hour ».
Le modèle est équipé de deux versions de bracelets rivetés et étirables ainsi que non étirables. Le bracelet riveté subit ensuite une une évolution et est équipé de maillons pliés.
Le mythe et la saga Rolex repose en partie sur les clients et personnages charismatiques, véritables prescripteurs allant même jusqu’à donner le surnom de certains modèles. Le célèbre cadran « Paul Newman » fait son apparition pour la première fois sur la référence 6239. Nous vous proposons par ailleurs un article détaillé sur cette fameuse Rolex Daytona 6239 dite "Paul Newman"
Illustration de la référence 6239 avec cadran dit "Paul Newman" © F. Guéroux |
Paul Newman, portant sa 6239 |
Le cadran Paul Newman est présent sur toutes les générations de Daytona de 1963 à 1978 et visible sur les références 6239, 6241, 6262, 6263, 6264 et 6265 . L’attrait pour ce modèle est en partie dû aujourd’hui à sa rareté, et probablement un effet de marketing et de mode. Il est estimé que seulement 5% de ces références ont été commercialisées avec le cadran Paul Newman, fabriqué par le fournisseur de cadrans Singer. Ironie du sort, il est important de noter que la collection Daytona n’ayant pas eu le succès escompté à l’époque, il était alors commun de voir plusieurs années durant des Chronographes Daytona en vitrine de revendeurs (c’est pour cela notamment que parfois les numéros de série qui correspondent à des années de fabrication sont en décalage avec les années de commercialisation !).
Commercialisée de 1965 à 1969, les poussoirs vissés font leur apparition pour la première fois sur le chronographe 6240, garantissant un boitier étanche à l’eau et à la poussière. On parle alors de première génération, MK1 ou « Millerighe », un terme inventé par les collectionneurs italiens.
Cette modification lui vaut pour la première fois l’inscription « Oyster » présente sur le cadran, inscription qui n’était pas présente sur les Cosmograph équipés de poussoirs à pompe.
Poussoirs de première génération également surnommés "Millerighe" ©F. Guéroux |
Rolex Daytona 6240 - ©F. Guéroux |
La couronne vissée complétant l’étanchéité est de 7mm (contre 6mm sur les exemplaires munis de poussoirs à pompe) et fait partie de la série 700. Nous trouvons le calibre 72B ou 722 dans les premiers exemplaires puis le calibre 722-1 offrant 18 000 alternances / heure. Le modèle est équipé d’une lunette en bakelite graduée 50-200 "units per hour". La montre est livrée sur bracelet riveté référence 6635 ou 7205. Le bracelet riveté subit une évolution en devenant plié (ref. 7835).
Commercialisée de 1966 à 1969, la référence 6241 est commercialisée avec boutons poussoirs non vissés, animée par le calibre 72B ou 722 puis le calibre 722-1.
Le modèle est équipé d’une lunette en bakélite graduée 50-200 "units per hour". La montre est livrée sur bracelet riveté référence 6635 ou 7205. Le bracelet subit une évolution fin 1960 (bracelet plié ref. 7835).
Produite seulement de 1970 à 1971, la référence 6262 vient avec des poussoirs non vissés et introduit le calibre 727 à 19 800 alternances par heure, plus précis que son prédécesseur (Calibre 722). Le modèle est équipé d’une lunette en acier graduée 50-200 "units per hour". La montre est livrée sur bracelet plié ref. 7835.
Rolex Daytona 6241 |
Rolex Daytona 6262 |
Produite seulement de 1970 à 1972, la référence 6264 vient avec des poussoirs non vissés et elle introduit parallèlement à la référence 6262 le calibre 727 offrant 19 800 alternances par heures. Le modèle est équipé d’une lunette en bakélite graduée 50-200 "units per hour". La montre est livrée sur bracelet plié référence 7835.
Produite de 1971 à 1987, il s’agit d’un des modèles les plus recherchés mais aussi le plus produit avec la 16520. Cette référence vient avec des poussoirs vissés (dont il existe 3 évolutions), elle est animée par le calibre 727. Nous en avons fait un article précis sur sa version Sigma Big Red de Transition
Poussoir de première génération - ©F. Guéroux |
Poussoir de deuxième génération - ©F. Guéroux |
Poussoir de troisième génération - ©F. Guéroux |
Le modèle est équipé d’une lunette en bakélite graduée 50-200 units per hour. Les premières séries étaient livrées sur bracelet plié 7835. A partir de 1977 Rolex a commercialisé un nouveau bracelet blindé sous la référence 78350. Le modèle en or 14K a également existé avec bracelet jubilé.
La référence 6263 existe en acier, en or 18K ainsi qu’en or 14K. L’or 14K possède la faculté d’être plus résistant que le 18K, en particulier aux rayures.
Daytona 6263/8 |
Daytona 6263 Big Red |
Rare exemplaire d'un 6263 Sigma cadran silver |
La référence 6265 a été produite de 1971 à 1987 avec les trois évolutions de poussoirs vissés, et animée par le calibre 727. Pour en savoir plus sur cette référence, découvrez notre fiche technique dédiée à la Rolex Daytona 6265 "Big Red"
Le modèle est équipé d’une lunette en acier (à la différence du modèle 6263 lunette bakélite) graduée de 50 à « 200 units per hour ».
Illustration d'un poussoir de troisième génération sur une 6265 Or |
Illustration d'une 6265 acier |
Les premières séries étaient livrées sur bracelet plié 7835. Vers 1977, Rolex a commercialisé un nouveau bracelet blindé sous la référence 78350. A noter : la version acier dite "Paul Newman" n'a existé qu'avec un cadran blanc sur cette référence.
Illustration du calibre 727 présent dans une Daytona 6265 |
Illustration du fond de boîte gravé d'une Daytona 6265 |
La référence 6269 est une version en or jaune 18K dont la lunette est sertie de 44 diamants. Le modèle est équipé de poussoirs vissés de seconde et troisième génération. Elle a été produite de 1984 à 1987 et est animée par le calibre 727. C'est un modèle livré sur bracelet en or jaune sous la référence 7205/8.
La référence 6270 est également une version en or jaune 18K produite de 1984 à 1987 et possède des poussoirs vissés de deuxième et troisième génération, une lunette sertie de 28 diamants taillés émeraudes et possède le calibre 727. C'est une référence également livrée avec le même bracelet que la 6269 en or jaune référence 7205/8.
Illustration d'une 6269 vendue par Christie's en mai 2023 |
Illustration d'une 6270 vendue par Phillips en mai 2023 pour 3,690,000 CHF! |
Pour plus de lisibilité, le tableau ci-dessous récapitule les évolutions de la Rolex Daytona à remontage manuel, avec dates de productions, poussoirs, lunettes, calibres et matériaux.
Référence | Dates de production | Poussoirs | Lunette | Calibre | Matières |
---|---|---|---|---|---|
6239 | 1963 à 1969 | Non vissés | Acier | 72B / 722 / 722-1 | Acier, Or 14K, Or 18K |
6240 | 1965 à 1969 | Vissés MK1 "Millerighe" | Bakélite | 72B / 722 / 722-1 | Acier |
6241 | 1966 à 1969 | Non vissés | Acier | 72B / 722 / 722-1 | Acier, Or 14K, Or 18K |
6262 | 1970 à 1971 | Non vissés | Acier | 727 | Acier, Or 14K, Or 18K |
6264 | 1970 à 1972 | Non vissés | Bakélite | 727 | Acier, Or 14K, Or 18K |
6263 | 1971 à 1987 | Vissés MK1, MK2, MK3 | Bakélite | 727 | Acier, Or 14K, Or 18K |
6265 | 1971 à 1987 | Vissés MK1, MK2, MK3 | Acier | 727 | Acier, Or 14K, Or 18K |
6269 | 1984 à 1987 | Vissés MK2, MK3 | Or sertie de 44 diamants | 727 | Or 18K |
6270 | 1984 à 1987 | Vissés MK2, MK3 | Or sertie de 28 diamants | 727 | Or 18K |
Il existe une génération de poussoirs à pompe et trois générations de poussoirs vissés. Il est assez fréquent de trouver des modèles avec des pièces changées lors de services Rolex. Il y a eu beaucoup de littérature sur le sujet, notamment concernant les dates auxquelles Rolex a procédé aux changements de poussoirs suivant les productions. Il faut savoir que la précision de ces informations reste relativement nébuleuse pour la simple et bonne raison que ces informations sont basées uniquement sur l’observation au fil du temps et n’ont jamais été certifiées par Rolex. Il est donc important de regarder cela d’un point de vue plus large. La première génération a équipé la 6240 puis les toutes premières 6363 et 6265. Début 1970 jusqu’à environ milieu 1970, poussoir seconde génération puis, ensuite, poussoirs troisième génération.
Il existe, pour les lunettes versions acier et bakélite, respectivement 5 lunettes et 4 lunettes. Afin d’éviter certaines confusions, la lunette acier existe en trois évolution :
1. Graduée de 60 à 300 avec indication « 300 », « 275 », « 250 », « 225 »
2. Graduée de 60 à 300 avec indication « 300 », « 250 », « 225 », « 200 »
3. Graduée de 60 à 200 La lunette bakélite est graduée de 50 à 200
Parmi les lunettes acier troisième génération graduées jusqu’à 200, il existe 4 variations. Parmi les lunettes bakélite, on peut dire qu’il existe trois générations différentes.
Lunettes 6265 |
Lunettes 6263 |
Il est important de connaître les versions dites « de service ». Pour ce qui est des autres, il est très difficile de se placer dans le temps, au mieux on peut se positionner d’après les dates de production. Il était très fréquent que Rolex prenne les pièces qu’ils avaient sous la main pour équiper les montres lors de la production et surtout de la distribution.
Les dernières lunettes produites sont plus importantes car elles ont été utilisées sur les dernières montres, pour la production mais aussi pour les services. Sur la lunette acier, on peut faire la différence assez rapidement en observant les « 7 » qui sont droits et sans bâton qui retombent au début du trait horizontal. Pour la version « Service » (ou post-production) bakélite, le « S » de « Units » est arrondi aux extrémités au lieu de représenter une forme de « Z » inversé.
Rolex étant une société industrielle, certains fonds de boites peuvent avoir des références anachroniques. Par exemple, il est commun de voir des fonds frappés 6240, 6241, 6242 sur la Daytona de référence 6239. Cela ne résulte pas systématiquement d’un échange durant un service mais d’un assemblage à l’origine sur les chaines de production. Des anciens stocks de fonds de boites produits lors d’années antérieures ont été utilisés dans une logique de réduction des coûts.
D’après l’observation, on trouve des fonds de boîte « anachroniques » de la façon suivante :
- Fonds 6239, 6240, 6241 et 6242 visibles sur références 6239
- Fonds 6240, 6239 et 6241 sur références 6240
- Fonds 6241, 6239, 6240 et 6242 visibles sur références 6241
- Fonds 6262, 6239 6241 et 6264 visibles sur références 6262
- Fonds 6264, 6239, 6241 et 6262 sur références 6264
- Fonds 6263, 6265 sur références 6263
- Fonds 6265, 6263 sur références 6265
Ceci est fondé sur les observations de nombreux experts et collectionneurs. Mais il est possible d’en découvrir davantage avec le temps… Rolex à cette époque était beaucoup moins regardant (ou organisé) qu’aujourd’hui concernant l’utilisation des pièces détachées.
Concernant le bracelet, il est fréquent que la boucle ou que le ressort de boucle soient remplacés par des versions plus récentes pour des raisons de solidité, tout comme Il est tout à fait possible de trouver certains exemplaires de Daytona livrés sur bracelet riveté ou plié, désormais montés sur un bracelet blindé afin de renforcer sa solidité. Le bracelet est une pièce d’usure et, même si le bracelet original augmente la valeur de la montre, il est parfois préférable d’avoir un bracelet solide sur la montre. L’usure des bracelets rivetés ou pliés peut occasionner de très mauvaises surprises chez les collectionneurs qui souhaitent porter leur garde-temps.
Il faut savoir que les cadrans d’origine de la génération de Daytona à remontage manuel ont les indexes au Tritium (radioactif). Le Tritium possède une durée de vie d’environ 20 ans, il n’est donc aujourd’hui plus actif. Il existe plusieurs types de cadrans de service (au Tritium, ainsi qu’au Luminova). Sur un cadran d’origine, l’inscription Daytona incurvée qualifiée de « Big Red » dépasse des indexes de 11h ainsi que de 1h dans le petit compteur.
Les cadrans de service au Tritium possèdent un marquage légèrement diffèrent. On le qualifie alors de « Small Red ». L’inscription « Daytona » est alors plus fine et plus resserrée au-dessus des indexes de 11h et de 1h.
La législation ayant évolué, les cadrans de service posés après l'année 1998 ont l'inscription "Swiss" à 6H. Les indexes sont alors en Luminova et se rechargent à la lumière.
Introduit en 1988 avec un prix initial de 2 451€, cette génération sera présente au catalogue durant 12 ans jusqu’à l’an 2000 avec un dernier prix officiel de 4 629€. Le modèle est re-dessiné de fond en comble avec l’introduction d'un calibre à remontage automatique ainsi qu’un verre saphir garantissant une étanchéité à 100 mètres.
Le modèle est animé par un calibre ref. 4030, dérivé du Zenith 400 « El Primero » lui valant le surnom de « Daytona Zenith ». Le calibre a été modifié par la marque à la couronne afin de passer d’une réserve de marche de 42H à 52H, tout en réduisant les alternances par heure de 36 000 à 28 800 avec une fréquence de 5 à 4 Hz.
Les modifications revoient intégralement la conception du mouvement modifiant une multitude d’éléments tels que la masse oscillante, en passant par le profil des roues, les spiraux, les balanciers, les ponts de balanciers, etc... Nous pouvons noter que le système de réglage évolue de raquette à microstella.
Illustration du calibre 4030 dérivé du Zenith 400 « El Primero » |
Le calibre 4030 logé dans son boîtier |
La Lunette tachymétrique est désormais uniquement en acier ou métal précieux. Elle connaitra plusieurs évolutions, on parle alors de type 1, type 2 et type 3.
Lunette Tachymétrique « 50 / 200 » Type 1 |
Lunette Tachymétrique « 60 / 400 » Type 2 |
Lunette Tachymétrique « 60 / 400 » Type 3 présente de 1990 à circa 1998 |
La lunette type 1 est présente sur les premières séries entre 1988 et 1989. Graduée de 50 à 200 "units". Il s’agit d’une des premières lunettes, et donc une des séries les plus recherchées.
La lunette type 2 est présente sur les séries de 1989 à 1990. Gradué de 60 à 400 "units", elle se reconnait par sa "graduation de 225" qui n'est pas présente sur la type 3
La lunette type 3 est présente sur les série de 1990 à 2000. Comme la lunette type 2, elle est graduée de 60 à 400 "units", sans la graduation "225".
La typographie de la lunette Type 3 évolue légèrement sur les dernières séries A et P, nous pouvons constater que les lettres du mot "Units" sont plus espacées. Cette meme lunette sur les dernières séries de 16520 est présente sur la 116520. La typographie de l’échelle tachymétrique est différente sur certains modèles en or jaune (ref. 16518) et or blanc (ref. 16519) livrés sur bracelet cuir.
Illustration de la lunette présente sur la ref. 16518 |
Illustration de la typographie sur la référence 16518 |
Les cadrans des Daytona Zenith ont une importance particulière pour les collectionneurs. Ils déterminent la valeur du modèle de façon significative, en fonction de leur rareté.
Les premières séries de 16520 ont connu plusieurs subtilités. Les toutes premières séries R et L, soit 1988 à 1989, ont eu pour une très courte période un cadran avec le mot « Cosmograph » détaché du texte « Officially Certified ». On parle alors de « Floating Dial Cosmograph ». Les toutes premières versions du cadran blanc sont surnommées "Porcelain" pour l'aspect et les reflets de la peinture. Cette subtilité justifie une différence de prix conséquente.
Cadran "Floating" Daytona Zenith MK1 "Porcelaine" |
Cadran "Floating" Daytona Zenith MK1 "Noir" |
Le Cadran 4 lignes est chronologiquement présent après le « Floating Cosmograph ». En opposition aux autres cadrans de la génération Daytona « Zenith » , la mention « Officially Certified » n’est pas présente. Fabriqué par le fournisseur Singer, sa durée de production est très courte (estimée à moins d'un an en 1989, au début de la série L).
Le fameux « 6 inversé » tant recherché par les collectionneurs est présent dans le petit compteur des heures. Nous pouvons alors noter qu’il est positionné comme un neuf. Le « six inversé » est présent sur les premières séries de cadrans de 1988 à 1994 soit les séries R, L, E, N, X, C, et S. Nous pouvons noter deux générations de cadran 6 inversé, se démarquant par une variation de typographie (texte avec ou sans sérif)
Cadran Daytona "6 inversé" MK3 Serif |
Cadran Daytona "6 inversé" MK4 Sans Serif |
Nous pouvons noter deux générations de cadrans utilisés entre 1994 et 1998, après le 6 inversé. La différence de génération se fait par rapport au positionnement du texte vis à vis des sous-compteurs. A noter : certains exemplaires de MK6 ont été utilisés par Rolex et remplis au luminova jusqu'a épuisement des stocks et introduction du MK7.
Cadran Daytona MK5 |
Cadran Daytona MK6 |
Il existe une demande grandissante de la part des collectionneurs pour les cadrans dits « Patrizzi » faisant l’objet d’un écart de prix important sur le marché de la 16520.
Certaines séries de cadrans noirs en particulier montés sur les exemplaires de 1993 à 1995 (soit les séries S et W) ont une oxydation des compteurs virant au brun voire marron foncé ; on parle alors de patine « Patrizzi », du nom d’Osvaldo Patrizzi, célèbre collectionneur italien ayant été le premier à constater ce phénomène. La patine Patrizzi s’explique par l'utilisation du vernis au Zappon utilisé dans ces années précises. Le Zappon s'altère avec le temps, nous pouvons observer un phénomène d’oxydation résultant en un brunissement des sous-compteurs, désormais très recherché par les collectionneurs.
Illustration Rolex Daytona 16520 avec compteurs « Patrizzi », animé par le calibre Zenith. |
Illustration Rolex Daytona 16520 avec compteurs « Patrizzi », animé par le calibre Zenith. |
Cette référence possède des indexes et aiguilles au Tritium (radioactif) avec l’inscription "T Swiss Made T" à 6H de 1988 à 1998. Le Tritium brille en permanence est possède une durée de vie de 20 ans, il n’est donc aujourd’hui plus actif.
Lors de révisions, il est possible que la manufacture Rolex ait remplacé le cadran d'origine (après 1998) par un cadran au Luminova, se rechargeant à la lumière. Le cadran possède alors l’inscription « Swiss Made » à 6H. Cette réflexion est également valable pour les aiguilles. Afin de s'assurer qu'il s'agit bien des éléments originaux, vous pouvez les exposer à la lumière et vous enfermer dans une pièce sombre, pour vérifier que leur luminescence n'est plus active.
NB : Les dernières séries U et A de 16520 (1998 et 1999) possèdent des cadrans au Luminova avec l’inscription « Swiss Made ». Un cadran peut être considéré de remplacement si il est anachronique avec le numéro de série du boitier (ex : cadran au tritium n’ayant pas le 6 inversé sur un exemplaire de 1988, ou a contrario un exemplaire de 1998 avec un cadran 6 inversé.
NB : Les dernières séries de 16520 (1998 et 1999) possèdent des cadrans au Luminova avec l’inscription « Swiss Made ».
Les bracelets ont vu leur boucle déployante ainsi que leurs « End-Links » évoluer au fil du temps et des années.
Illustration du bracelet ref. 78360 présent de 1988 à 1993 |
Illustration du bracelet ref. 78360 avec ses pièces de bouts 503 |
A partir de 1993, la référence du bracelet évolue et devient 78390. Il possède désormais une boucle avec loquet de sûreté type Submariner. Les dernières séries de ce bracelet (1999/2000) possèdent des « Solid End Link » également surnommées SEL.
Illustration d'un bracelet 78390 |
Illustration des "pièces de bouts" ("End Links") 503B |
Le boitier "Oyster" est équipé de poussoirs vissés garantissant une parfaite étanchéité. Ils portent la référence 24-P402.
Il est important de noter que la première version « Sport » de Rolex Daytona Zenith commercialisée sur un bracelet autre que metal est introduite avec la ref 16518 en 1991 avec le bracelet cuir. La typographie de la lunette tachymétrique est propre à cette référence ainsi qu’a la ref. 16519 en or blanc. Elle est aujourd’hui reprise sur les lunettes de Daytona Céramique 116500.
La référence 16518 introduit également le premier cadran "Racing" avec chiffres arabes. Bien qu'ayant légèrement évolué, il est aujourd'hui toujours d'actualité sur les modèles de Daytona en or.
Année | Première lettre du numéro de série | Ref. bracelet |
---|---|---|
1987 | R | |
1988 | R-L | 78360 |
1989 | L | 78360 |
1990 | L-E | 78360 |
1991 | E-N-X | 78360 |
1992 | N-C-X | 78360 |
1993 | X-S | 78360 / 78390 |
1994 | S-W | 78390 |
1995 | W | 78390 |
1996 | W-T | 78390 |
1997 | T-U | 78390 |
1998 | U | 78390/78390A |
1999 | A | 78390A |
2000 | P | 78390A |
Il faudra attendre le 23 mars 2000 à Baselworld avec l’introduction de la référence 116520 pour que le chronographe Daytona soit équipée d’un calibre entièrement développé et manufacturé par Rolex. Il s’agit de la référence 4130. Cette generation restera 16 ans au catalogue avec un premier prix officiel de 5 179€ en 2000, et sera retirée en 2016 avec un dernier prix boutique de 10 950€.
La deuxième différence (très notable celle-ci) avec la référence 16520 est présente sur le cadran. En effet, le compteur des secondes présents à 9H sur la 16520 est désormais à 6H sur la 116520. Les indexes sont de taille supérieure à la référence 16520 et les compteurs sont désormais argentés.
Année | Première lettre du numéro de série | Ref. bracelet / code boucle |
---|---|---|
2000 | P | 78490 / AB |
2001 | P-K | 78490 / DE |
2002 | K-Y | 78490 / DT |
2003 | Y-F | 78490 / AD |
2004 | F | 78490 / CL |
2005 | F-D | 78490 / MA |
2006 | D-Z | 78490 / OP |
2007 | Z-M | 78490 / EO |
2008 | Z-M-V | 78490 / 78590 / PJ |
2009 | V | 78590 / LT |
2010 | Random | 78590 / RS |
2011 | Random | 78590 / Random |
2012 | Random | 78590 / Random |
2013 | Random | 78590 / Random |
2014 | Random | 78590 / Random |
NB : Chaque changement de production étant accompagné de périodes de "transition", il est tout à fait possible d'avoir un bracelet manufacturé en fin d'année précédent l'année de manufacture du boitier.
Le modèle connaitra peu d’évolutions majeures, nous pouvons toutefois noter que les aiguilles sont plus fines pour les séries P à D (de 2000 à circa 2005), on parle alors de "Slim Hands". La présence des "Slim Hands" a été constatée de façon aléatoire sur les séries F et D.
Les aiguilles sont devenus plus larges de mi 2004 à 2014, on parle alors de "Fat Hands".Le rehaut de la montre est gravé à partir de circa 2006 (série Z) avec le numéro de série à 6H.
llustration du cadran avec aiguilles dites « Slim » |
Illustration du cadran avec les aiguilles dites « Fat » |
Le certificat Rolex est passé de format papier au format carte de crédit à partir de 2008. Les papiers ne sont pas toujours « punchés », en particulier pour les Etats Unis. Les papiers ne précisent pas toujours la couleur du cadran présent sur la montre lors de sa vente initiale. Les papiers ci-dessous proviennent d’une version des U.S.A le mentionnant.
Illustration des certificats avant 2008 |
Illustration des nouveaux formats de carte de garantie |
Le calibre composé de 290 pièces est certifié C.O.S.C avec une réserve de marche de 72H. Il offre 28 800 alternances par heure à 4Hz. La Maison genevoise a déposé de multiples brevets courant 2000 pour la création d’un spiral réalisé dans un alliage novateur et exclusif résultant en une précision accrue, il équipe le calibre 4130. Sa couleur devient bleue circa 2005.
La législation ayant évolué, les aiguilles et indexes ne sont plus composées de tritium (radioactif) brillant constamment dans le noir, mais de superluminova se rechargeant après être exposé à la lumière. A noter : les dernières séries de Daytona 116520 (circa 2014 à 2016) possèdent un cadran avec index en chromalight dont la luminescence est de couleur bleue dans l'obscurité.
Il est important de noter qu'un cadran avec indexes en chromalight sur un modèle d'avant 2010 peut être considéré comme cadran de service. La version acier existe avec cadran noir ou blanc. Les indexes ainsi que les aiguilles sont systématiquement en or.
Il est constaté sur les premières série de 116520 cadran blanc (en particulier sur les séries P à Y) un phénomène d'altération du verni, une patine appelé "Panna", dont le cadran jaunit et a tendance à tirer sur le vert
Certaines dernières séries de cadran sont communément appelées APH du fait de l’inscription « COSMOGR APH » avec un espace éloignant « APH », Rolex n'a jamais donné d’explications avérées sur le sujet si ce n’est qu’ils ont été généralement constatés sur les dernières séries. Nous pouvons toutefois avancer que l'apparition de cette écriture concorde avec l'arrivée des cadrans au Superluminova (en opposition au Luminova), ainsi que pour les cadrans au Chromalight équipant les dernières séries.
Illustration d'un cadran dit "Panna" |
Illustration d'un cadran dit "APH" |
Le verso des cadrans possède divers marquages pouvant nous rassurer sur leur authenticité, ils servent à en identifier le fabricant ainsi qu’à nous renseigner sur la date de production. Voici comment interpréter le chiffre présent au verso :
Nous pouvons constater que les cadrans de 116520 acier ci-dessous sont fabriqués par Beyeler avec la présence du chiffre 2. Cela est facilement explicable du fait que la manufacture Rolex a racheté le cadranier Beyeler en Juin 2000, ce qui correspond à la première année de production de la référence 116520. Stern s’est essentiellement occupé de la création de cadrans montés de pierres semi précieuses, météorite, mother of pearl ainsi que pavés de diamants.
Illustration d’un verso de cadran noir de 116520 produit par Beyeler |
Illustration d’un verso de cadran blanc de 116520 produit par Beyeler |
Hormis de très légères differences suivant les périodes (texte plus ou moins gras) l'échelle Tachymètrique de la Daytona 116520 acier n’a pas évolué pour la version acier. La lunette de la version or possède une typographie différente.
Illustration de la lunette présente sur la 116520 |
Illustration de la lunette or blanc de la ref. 116509 |
La génération 116500 est équipée de poussoirs vissés 24-P402 ainsi que d’une couronne Oyster Triplock 24-704 mesurant 7mm de diamètre garantissant une étanchéité parfaite.
Les premières séries de bracelet portent la référence 78490. Le bracelet a évolué circa 2008 avec la ref. 78590 où nous pouvons noter une évolution de la boucle déployante. Le bracelet possède le maillon central poli brillant et les extérieurs polis satiné. Il est à l’origine composé de 13 maillons.
Le bracelet a évolué courant 2008 avec la série V. Il possède le système "easy link" ainsi qu'une nouvelle boucle déployante.
Illustration de la couronne sur la ref. 78490 |
Illustration de la boucle déployante sur la ref. 78490 |
Illustration de la couronne sur la ref. 78590 |
Illustration de la boucle déployante sur la ref. 78590 |
Rolex reste très présent dans le sport automobile, sponsorisant intensivement les courses les plus prestigieuses. Les gagnants se voient alors remettre un exemplaire de Daytona avec pour particularité une gravure sur le fond de boite. C'est le cas pour la course de Daytona en Floride, ainsi que la course des 24H du Mans. L'année 2023 marquant le centenaire des 24h du Mans, Rolex en profitera pour dévoiler une version de son célébre Chrnographe.
Ces exemplaires sont extrêmement contrefaits. Il est vivement déconseillé de les acheter sans la présence du certificat d'origine / historique, au même titre qu'une Rolex Comex.
Illustration du fond de boite gravé d’une 116520 remise aux vainqueurs de la course Daytona |
Illustration d'un exemplaire vendu par la maison Philips en 2009 |
Cette nouvelle phase de Rolex Daytona marque l’introduction d’un nouveau matériau : la céramique. Inrayable, la céramique possède la faculté d’être résistante aux rayures, point faible des générations précédentes. Les origines de cette lunette nommée « Cérachrom » par la marque à la couronne apparaissent pour la première fois sur le modèle Daytona en or rose ref. 116515 en 2011. Elle apparait ensuite sur la splendide version platine de la Rolex Daytona ref. 116506 en 2013 avec sa lunette chocolat.
La typographie sportive de cette lunette apparait pour la première fois sur la référence 16518 en 1991 (Daytona Or Jaune sur bracelet cuir).
Contrairement à la génération précédente, les indexes et aiguilles sont désormais systématiquement en « Chromalight », reconnaissables à leur couleur bleue dans le noir. Le chromalight possède la faculté de briller plus longtemps.
La version acier 116500LN est introduite lors de Baselworld 2016 avec un prix boutique officiel de 11 350€. Elle existe en version cadran noir ou cadran blanc. Le bracelet porte la référence 78590. Cette génération possède le même calibre que la précédente, il s'agit du calibre manufacture Rolex 4130.
Illustration de la référence 116500LN cadran blanc |
Les aiguillles Chromalight visibles dans le noir |
Les numéros de série sont désormais « random » il devient alors impossible de déterminer la date de production d’un modèle sans être en possession de la carte de garantie.
Le calibre présent dans la référence 116500 |
Illustration d'une 116500LN Cadran Blanc "Full Set" |
Dévoilée lors du salon horloger Watches & Wonders en 2023, la référence 126500 introduit un nouveau calibre manufacture : le 4131 avec échappement breveté "Chronergy" fabriqué en nickel-phosphore offrant une fiabilité accrue (Il faut reconnaitre que son prédécesseur ref. 4130 n'avait pas moins de 23 ans d'ancienneté...un record!). Le boitier est légèrement re-dessiné tout en conservant un diamètre de 40MM. Le cadran quand à lui voit ses index affinés (comparable à la référence 16520).
La lunette reste en céramique mais se voit cerclée du même métal que le boitier de la montre (nous pouvons y voir une référence aux anciennes génération 6263 avec lunette bakélite...). Pour beaucoup, les modifications sont un peu légères alors que les spéculations allaient grand train quant aux changements qui auraient pu être apportés au regard des 60 ans du modèle. Il est à noter que la référence 126500 se décline en fonction des alliages de la même manière que la 116500, à avoir le 3 pour le rolésor (126503), le 9 pour l'or gris (126509), 8 pour l'or jaune (126508) , et 6 pour le platine (126506). Une mention toute spéciale en revanche pour la 126506 qui pour la première fois se voit dotée d'un fond transparent (!)
Illustration de la nouvelle référence 126500 |
Le calibre 4131 équipant cette nouvelle référence 126500 |
Les spéculations vont bon train concernant de possibles évolutions de la Rolex Daytona. Ce qui est assez évident sont les clins d’œil des modèles récents qui sont faits aux anciennes générations, comme par exemple avec des inscriptions Daytona en small red… Peut on alors imaginer des cadrans Paul Newman sur les prochaines évolutions ? La date fera-t’elle un jour son apparition sur un modèle de Daytona (les puristes crieront au sacrilège…) ? Peut on imaginer un modèle de Daytona au diamètre supérieur à 40 mm ? Autant de spéculations possibles, Rolex se garde bien de dévoiler quoi que ce soit… Une chose est certaine. Le modèle Daytona est inscrit dans la légende, et continuera de faire parler de lui (et rêver beaucoup d’entre nous).
Remerciements et crédits photos : Fabrice Guéroux, auteur et expert en contrefaçon horlogère. Sauf mention explicite, l'intégralité des photos de cet article ont été réalisées par 41Watch.